Après coup Mise à jour 2023-11-17 par Mathilde Ohm
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Février (semaine 7)
Nos cultures mathématiques diffèrent et si, probablement tu as utilisé des bûchettes et des dominos,
de mon côté, j’ai appris à compter avec la méthode Cuisenaire :
Ajoutons que la distance qui nous sépare est celle de l’espace
mais aussi celle du temps, tant et si bien que je peux envisager l’objectif,
imaginer dans quelle direction nous mène le programme
et par conséquent les chemins et les moyens de l’atteindre.
J’ai une idée de l’après coup.
De ton côté tu peux constater qu’il s’agit de calculer, à ta demande, la valeur de «
»

en resserrant un encadrement :

Et oui, la question est légitime
et la réponse est globalement perçue
comme l’encadrement de
entre la fonction
et leurs limites à l’infini.


C’est une des intentions auxquelles cet exercice nous conduit et que tu atteindras après-coup.
Sachant qu’après-coup on dira : Ah oui, ça va, maintenant j’ai compris,
on peut accepter de suivre d’étape en étape le sentier qui mène à ce terme.
Ce n’est pas un jeu de colin-maillard et pour adhérer à la méthode,
il est préférable d’interroger la nécessité de chacun des jalons proposés par l’exercice,
en gardant à l’esprit le souvenir du futur point d’arrivée.
Ainsi la question 1 est nécessité par la question 3 :
3) Déduire du 1) que …
et la question 2 est un préalable à la question 4 :
4) Déduire de 2) que pour …
et la question 5 présuppose d’avoir résolu la question 4. C’est ce que l’on avait déjà abordé en proposant de partir de la fin
et de construire le chemin à rebours :
005_Dépendances et présuppositions
Alors quoi de neuf ?
Il est possible de renouveler cette observation à propos de la première question :
1.- Quel est l’objectif : acquérir la certitude que quelque soit
réel,


2.- Pour ce faire, on conseille de considérer la fonction
et d’en étudier les variations, ce qui nous met sur le chemin.
Pourtant la justification ne semble pas tomber sous le sens.
3. Ce n’est que le premier pas qui coûte. Écrivons au brouillons en marche arrière :

À ce stade, il y a un sentiment de contradiction entre le tableau de variations obtenu
et la conclusion à laquelle on a le souvenir de devoir trouver (dans le futur) 80)
et c’est cette mémoire de la cible qui occasionne ce pressentiment.
S’arrêter là serait renforcer l’a priori de notre inaptitude.
En revanche, profiter de ce sentiment pour examiner quelles sont les valeurs de
et 


conduit à rectifier le tableau de variations et de conclure.
C’est parce que l’on achoppe sur un point que l’on fait émerger un aspect « mal métabolisé » ,

ou une idée mal digérée,
reprendre l’élaboration pour mettre en évidence le malentendu, l’a priori et réaliser enfin,
puisque :

Etc …