i Le 24 avril, il m'a été donné un rdv hâtif et précipité sans préavis dans une église de Poissy. J'y suis allée seule, confiante. Là, face aux deux représentantes du bureau, Catherine et Marie-Aude, il m'a été demandé, sans ménagement,sans écoute de mon ressenti, de me retirer de tous mes engagements SC. J'ai été très surprise de la violence du moment et d'un lien de subordination installé en quelques instants, inhabituel pour la bénévole que je suis depuis de nombreuses années, qui m'est apparue inappropriée. Dans une incompréhension totale et inexpliquée, j'ai tenté de contester cette demande puisque sans motif énoncé, ni existant sauf des dysfonctionnements et problèmes de communication en interne en délégation, entre plusieurs salariée, dans lesquels je me retrouverais mêlés mais sans qu'ils me soient justifiés par des faits précis, (où, quoi, quand, comment, avec qui). J'ai contesté cette décision et demandé un entretien, au bureau, avec un soutien, un conseil à mes côtés, un bénévole ou salarié, pour m'accompagner et relire ensemble, par exemple Annie Harrys, bénévole avec qui j'ai participé à un dernier copil ou monsieur Fabrice Molliex qui travaille à Paris au pôle accès aux droits. Nous l'avions rencontré à la dernière réunion des mandatés en CCAS il y a quelques semaines en mars à Poissy. Je le connaissais déjà par visios sur plaidoyer avec les CAF. A cette demande qui me semblait légitime, Marie-Aude m'a accusé de vouloir "monter une cabale" et Catherine de les menacer ?? Même un licenciement se serait passé dans des conditions plus justes pour moi et plus respectueuses de mes droits et en tant que personne. Je n'ai eu aucun temps de défence. sur le point de quitter l'église, j'ai été informée du départ de notre animatrice de territoire, Aube Brogialdi, démissionnaire du SC. Dès le lendemain matin, toutes les équipes du territoire et les responsables d'activités ont reçu un mail (sauf moi) leur indiquant le regret de la délégation du départ de Nadine Dhénin et de Aube sur la même ligne, associées, malgré des statuts différents, mais sans explication sur nos départs très différents et surtout sans "consentement" de ma part, pour acter une telle décision ni parler à ma place, ni prendre ma parole. Le lendemain je recevais une lettre recommandée m'informant de la décision du bureau de me retirer, cette fois, tous mes engagements et missions au SC, celle de référente de territoire avant la date de fin de renouvellement prévue en août et annoncé en territoire par les membres du bureau, celle autour de la politique des aides que nous partageons, celle de mandatée en CCAS et même, et surtout, celle de bénévoles d'accueil dans une équipe. Bénévolat qui nourrit ma mission, me recentre sur mes engagements et réalités de terrain, sur notre essentiel d'être au plus près des plus fragiles qui est au cœur de notre mission. J'ai redit par écrit dans un compte rendu au bureau que je contestais cette décision et que je souhaitais une rencontre avec le bureau pour comprendre cette sanction de renvois sans motif, incompréhensible, brutale et violente, sur le fond, sur la forme et les modalités. Depuis presque 4 semaines, des mails me laissent "le choix" de partir au plus tard le 31 Mai, d'autres pour entériner une date par téléphone de fin de bénévolat après 11 ans à servir, des clés à rendre... un mode de communication très surprenant pour des salariés prônant la "communication non violente". Harcèlement diront certains, manipulation, mais aucune entrevue ne m'a été accordée avec l'ensemble du bureau qui a pris cette décision que les équipes et moi même avons vécu comme arbitraire et précipitée. (précipiter empêche de penser). En revanche, des visios aux bénévoles en responsabilité, des appels téléphoniques à chacun, aucun motif pour toutes les équipes mais une suspicion de quelque chose que l'on ne dira pas qui m'est insupportable, qui tente de jeter l'opprobre sur ma moralité. Une mise à l'index, en distillant au gré des appels des propos mensongers, sans preuve, à la limite d'une calomnie allusive, variant en fonction des personnes qui parlent et des équipes, aucune réunion en présentiel non plus pour les équipes. Il s'en ai suivi une vague de contestation des REL, démission de certains, colère, révolte des bénévoles des équipes, nouveaux, anciens car bien entendu le mail a filé bien au-delà du territoire. Des bénévoles ne comprenant pas se sont inquiétés pour moi, ma santé ou celle de mes proches. L'équipe de Poissy a demandé au bureau de venir expliquer cette décision mais la réponse du bureau est sans appel. Nombreux bénévoles en territoire se sont révoltés de cette éviction du secours catholique sans motif qui est contraire à aux valeurs du secours catholique qui posent de nombreuses questions sur la place et le bénévolat de chacun,qui sera le suivant ? qui recrute les bénévoles des équipes? Sur quels critères ? les responsabilités du bureau dans, l'accueil, l'écoute, l'accompagnement et dans le" prendre soin" des bénévoles, (fiche repère 1) sur lesquelles j'ai participé activement à la réflexion, l'écriture et l'appropriation de ces fiches repères en territoire qui était une de mes missions. Mes mandats ont été renouvelés et signés en avril pour la commission des aides et le 10 novembre 2022, pour ma mission de référente de territoire. Il semble qu'Aube, juriste, se soit plainte en délégation des difficultés des places de chacune, mais je n'ai aucune notification, ni écrit, ni mail faisant état de difficultés dans mes missions. Aube n'a t'elle pas su trouver sa place dans l'accueil auprès des bénévoles du territoire ? Les contours de la fiche de poste de l'animatrice entraient-elles en collision avec les objectifs de ma lettre de mission de bénévole ? . Je suis une bénévole au SC depuis 11 ans, très investie ; m'aurait-on demandé de s'investir, trop ? Je n'ai fait que répondre aux sollicitations, certes nombreuses et diverses, mais avec plaisir et discernement et en trouvant des liens dans ces missions demandées encore au mois de mars avec des projets d'avenir prévu et prononcé. C'est à ma demande, le 31 janvier dernier, qu'après un travail sans relâche de 18 mois, à la demande de Aube, qui suivait en partie les demandes et les objectifs demandés par sa hiérarchie, j'ai appelé Catherine, l'amie et non la présidente mandatée, "en toute confidentialité", pour avoir un soutien pour améliorer nos échanges avec Aube qui avait eu la même démarche auprès de la délégation la veille. Ceci nous laisse à penser qu'il est possible que mon éviction brutale, urgente et précipitée peut être liée à la démission de Aube notre animatrice. Elle a elle-même annoncé à une équipe, qu'elle allait bien et qu'elle rejoignait Médecin sans frontière, son ancien employeur. Le bureau met un point d'honneur à ne pas parler de la démission de son animatrice de réseau, vécue comme un échec douloureux et sans doute une responsabilité dans l'accompagnement de sa salariée. Aube ne s'attendait pas à autant de travail, elle m'appelait même souvent le week-end pour pouvoir tout faire et être au point. Elle ne nous cachait pas sa surcharge de travail, une fiche de poste très copieuse, avec différentes thématiques et missions, dont son engagement pour les migrants, qu'elle voulait honorer, de nombreuses réunions, ces engagements avec le diocèse, des soucis d'ordre personnels, une grosse fatigue qui s'est installée petit à petit dès octobre rendant ces déplacements moins fréquent sur le territoire. Elle m'a parfois demandé de la remplacer pour des réunions d'équipes certains soirs, exténuée ou auprès de rencontres partenaires, me demandait mes notes pour faire les compte rendus des réunions de territoire... J'ai accepté puisque nous étions, à mes yeux, un binôme complémentaire qui fonctionnait différemment, il est vrai, mais que je voyais alors comme une force positive. J'ai appris de sa rigueur et de son besoin de cadre strict. Elle avouait par son expérience salariée DRH, ne pas connaître l'approche du bénévolat et des bénévoles et pour lequel elle m'avait demandé mon aide, je crois lui avoir apporté mon soutien. Si elle a pensé autrement ce binôme auprès de ses supérieurs hiérarchiques et collègues, je ne l'ai pas su avant fin janvier 2023 par Catherine. Je n'ai pas eu de rencontres, ni de soutien des membres de la délégation sur 2022,sur cette mission, ce binôme, autre qu'une réunion de relecture de mandat habituel en aout 2022 demandé par moi même par mail, pour qu'Annie soit présente, pour y inclure des ajustements qui me paraissaient utiles et nécessaires dans le cadre et le statut d'une bénévolat. Ne pas parler de ce départ évite l'idée de corrélation qui consisterait à me faire porter la responsabilité d'un épuisement professionnel ces derniers mois, de Aube annoncé au téléphone par Marie Aude à un REL du territoire. Faire table rase, serait-il "plus simple" en parlant de dysfonctionnements et de problèmes de communication que tous constatent bien là aujourd'hui au sein même de la délégation, en interne et avec les équipes de bénévoles ? En tant que bénévole, je ne peux pas porter cette responsabilité. Nous savons tous qu'il y a eu un audit en septembre qui aurait su aussi pointer les dysfonctionnements divers interne en délégation. J'ai moi même été sollicité pour retrouver les compte-rendus de nos réunions de territoire sur l'année écoulée avec notre précédent animateur. La délégation a-t-elle eu des craintes ? Le manque de compréhension rend fou et chacun phosphore pour trouver de bonnes raisons aux actes aussi fort posés par les membres du bureau qui engendrent des conséquences insoupçonnées et graves. Certains demandent ce qu'il en est du code d'éthique et de bonne conduite que les bénévoles en responsabilité doivent adopter et promouvoir, (p2 de la lettre annexe des bénévoles en responsabilité). Tous les bénévoles des équipes ont été invités à lire en équipe, il y a quelques mois, la synthèse du document et toutes les affiches ont été apposées dans les locaux. Sur le site du Secours Catholique il est écrit : Le Secours Catholique s’est doté d’un code de conduite et d’éthique, d’une procédure d’alerte et d’un comité d’alerte pour s’assurer : que l’ensemble de ses actions se déroule dans un cadre protecteur du respect de l’intégrité et de la dignité des personnes que nous accompagnons ou qui sont engagées au Secours Catholique. Bises à chacune et merci de tout cœur. C'est grâce à vous toutes, Claire, Linda, Marie-France, Marie-Odile, Odile à votre soutien, nos travaux communs, nos rencontres, notre engagement auprès des plus fragiles, votre confiance, que je vais poursuivre et garder confiance en moi. 11 ans de bénévolat, 11 ans de sourire, 11 ans de disponibilité, sans un merci ...