Un mot peut en cacher
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Octobre (semaine 42)
Parmi les préjugés, prendre au pied de la lettre et ne pas voir plus loin que le bout de son nez, me semblent être les premiers à garder à l’esprit. Rendre présent à l’esprit, Réaliser, c’est lire latéralement et non pas seulement littéralement, deux points de vue pour voir en stéréoscopie, pour ne pas tomber à plat !
Exercive 2 :
Ayant observé la population de coccinelles dans un jardin pendant plusieurs années, on a constaté que si
désigne le nombre de centaines de coccinelles présentes une année avec
, le nombre de coccinelles dans ce même jardin l’années suivante est
.[…]
3. Déterminer graphiquement le nombre de coccinelles tel que la population reste stable l’année suivante.
[…]
J’ai eu le droit à cette observation :
J’aurais pu en rester là. Mon exercice rendu, corrigé, c’est-à-dire comportant une remarque en rouge, rien ne m’obligeait à m’y attarder. Mais, d’un autre côté, peut-être qu’un coup d’œil supplémentaire…
En effet je n’avais pas fait apparaître la construction graphique expliquant mon résultat. Il faut dire que j’avais appliqué ce que nous avions fait en classe sans trop me poser de question.
Concrètement, j’ai tracé la droite d’équation . Elle coupe la courbe en un point
pour lequel
, donc
c’est-à-dire que
devrait être le même nombre de coccinelles l’année suivante que l’année courante.
Qu’est-ce que cela cache ?
Pour s’y retrouver, je suis revenu à la représentation du calcul du nombre de coccinelles de l’année suivante connaissant le nombre de celles-ci pour l’année en cours.
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Supposons que l’on observe, dans l’année courante, une dizaine de coccinelles, ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Pour redoubler d’attention, je peux vérifier, soit en reportant le résultat dans l’énoncé et/ou de relire en reformulant ce que l’on vient d’écrire.
Travailler pour rien, parce qu’une coquille s’est introduite dans le calcul, c’est plus de temps perdu que de vérifier.
Je peux substituer à la forme interrogative « qu’est-ce que… ? » une série de questions débutant par « qui », « où », « quand », « combien », « comment ». Cela devrait stimuler mon enquête et rendre plus plus concrète, plus précise, l’idée évoquée.
Donc, je vais soumettre à la question mes énoncés et mes cours pour en tirer la meilleure partie.
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Et la question maintenant devient « pense-t-on par question ? » D’après mes cours d’histoire et de français, il semble que ce soit come cela depuis l’antiquité grecque ; mais en est-il de même en Chine ?
Est-il nécessaire que nous pensions par questions ? Est-ce que penser, ce serait toujours répondre à une énigme, interroger le sphinx ? |
Se poser des questions permet parfois de regarder d’un point de vue autre et donc, souvent, de découvrir un aspect qui nous aurait, peut-être, échappé. | ![]() |
Je suis contente d’avoir examiné mon travail sur les coccinelles et d’avoir compris que la suite pouvait, après une progression, trouver un point d’arrêt. |
Comprendre c’est comprendre chaque fois autrement, chaque fois un peu plus.
Je me suis dit : « Ah, oui, maintenant je comprends mieux …. ! », il me semble que je réalise de quoi on parle.