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a on VI TABOU TOU TOU
En le lisant, je ne comprenais pas ce que cela pouvait vouloir dire. Mais, puisque c’était un rébus, il devait y avoir un sens caché. J’ai donné ma langue au chat et je suis allée lire la solution :Petit à petit on vient à bout de tout.
Il m’a fallu un certain temps pour faire la relation entre l’énigme et la réponse. Mais maintenant cela me semble évident. Mardi, c’est Papa qui m’a accompagnée au collège et le soir, c’est lui aussi qui est venu me chercher. C’est nouveau ça. Mais j’étais contente. Je lui ai dit que nous avions parlé des civilisations anciennes, de l’Égypte, de la Grèce et de Rome. Et je pense que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, parce que… Mercredi matin, Papa était resté à la maison et l’après midi, il nous a proposé d’aller à Paris, au musée du Louvre. Il m’a acheté un pendentif représentant l’œil d’Oujat.

Si j’ai bien compris, un peu avant la naissance de Jésus-Christ, les gens capables de « parler » ces hiéroglyphes sont devenus de moins en moins nombreux jusqu’à ce que plus personne ne sache les lire. De nouvelles écritures étaient utilisées. J’ai retenu la démotique et le copte. C’est en fait grâce au copte et à ses similitudes avec l’égyptien hiéroglyphique que l’on a pu, au XIXᵉ siècle redécouvrir la signification des hiéroglyphes. C’est ce que Papa m’a montré avec la Pierre de Rosette. On distingue nettement sur l’image que la pierre présente trois formes d’écriture différentes. C’est donc en faisant le parallèle entre 2 écritures inconnues et une connue que Champollion a réussi à découvrir enfin le secret des hiéroglyphes. C’est un peu comme des rébus. |
![]() Pierre de Rosette, British (Museum, London) |