21. Après coup

Bas les masques


Mise à jour 2023-11-17 par Mathilde Ohm
23. Given-new contract
Page suivante

Mars (semaine 10)

Dans les épisodes précédents, à propos du DST, il fallait trouver, le point d’intersection d’une droite avec une fonction du second degré sans connaître l’équation de la droite passant par A(1;1).

Premier tableau 

  
Dans ce nouvel épisode, le sujet est mis en examen et le témoin révèle : 
 
 
Le sens figuré de «  D ? en un seul point d’intersection » traduit par « tangente » est incontestable, 
mais ne suffit pas mettre fin aux interrogations. 
On peut s’intéresser au sens propre de « un seul point » qui se distingue de « deux points d’intersection ».  
Il s’agit ici d’utiliser 2 outils précieux : Le sens propre, d’une part,  l’idée  contraire qui favorise l’élucidation.
 
La traduction, certes, le sens figuré est à mobiliser souvent, commencer par prendre le texte au pied de la lettre
est parfois salutaire. 
 
Pour éviter de s’engager dans des calculs aventureux puisque dépourvus d’objectif, 
on peut commencer par examiner l’environnement de la question. 
 
Pour mémoire : penser globalement agir localement. Oui mais comment ? En reculant, pour se rapprocher : 
 

Il s’agit du c) de la question 3),… 
…  il y a donc un, ou plutôt deux,  préalables  a) et b). 
Articuler les questions successives et faire jouer les articulations. 
 
La question prend son sens si l’on considère que le paragraphe précédent b) mentionne  une équation du second degré
réputée pour avoir zéro, une ou deux solutions. 
La cas particulier où ce polynôme n’a qu’une seule solution est déterminé lorsque le discriminant est  nul. 
Donc la question peut être élucidée par \Delta  = (m-3)^2 - 4 x (- m +3 ) = 0  
On voit qu’il est possible de trouver, sans effort,  deux valeurs de m, m = -1 et m = 3, validant cette égalité et qu’il y a deux tangentes toutes trouvées. 
 
D’autant plus que c’est la valeur de m que l’on cherche et qu’elle y figure  ! 
 
Il s’agit moins d’une difficulté mathématiques que de l’effet d’une lecture à toute vitesse,  voire  précipitée ? 
Le temps gagné à  comprendre la question évite le temps perdu dans les impasses de calculs stériles. 
L’aphorisme : « à  quoi bon chercher une réponse à une question mal comprise » pourrait être avantageusement  assorti d’un appendice : 
« La question est comprise quand le chemin qui mène à la solution est tout tracé », alors  les calculs peuvent commencer. 
 
Deuxième tableau
 

Dans un épisode plus ancien, il a été laborieusement démontré, 

au moyen de la géométrie du collège   que   \cos ( \alpha + \beta) = \cos \alpha  \cos \beta - \sin \alpha \sin \beta : 

 

Au cours de l’année dernière l’ensemble des bipoints équipollents a été dénommé vecteur et, cette année, le dernier chapitre a montré que l’on pouvait associer un nombre à une position relative de deux vecteurs : le produit scalaire.

Les mêmes fastidieuses formules d’addition d’angles peuvent être démontrées en quelques lignes et sans effort avec le produit scalaire :

 

En résumé : Si traduire c’est comprendre, traduire autrement, c’est mieux comprendre. 
 
Que démasque-t-on ? 
 
Les mathématiques gagneraient à être complétées de la panoplie d’outils commencée avec les grecs (rhétorique et  herméneutique),  constamment  enrichies jusqu’à Foucault, Ricoeur et d’autres 
 
Les pratiques utilisées par les littéraires sont plus ou moins connues des matheux. 
Cependant, seul un usage conscient et  volontaire assure l’efficacité. 
Savoir et ne pas pratiquer et guère plus utile que d’ignorer. 
 
 
Wolfgang Goethe
Il ne s’agit pas de savoir, il faut aussi appliquer.
Il ne s’agit pas de vouloir, il faut aussi agir
                                                                    Paysage
 
 
21. Après coup
23. Given-new contract
Page suivante